Au cours de nos accompagnements nous sommes régulièrement confrontés à l’acceptation de la personne pour aménager son domicile. En effet, des aménagements, qui peuvent paraître anodins à nos yeux, sont pour la personne concernée une étape de vie avec l’acceptation d’un début de perte d’autonomie.
Il ne s’agit pas que de sécurité ou de confort. Il s’agit de fierté, de mémoire, d’indépendance. Accepter ces aménagements, c’est parfois reconnaître que l’on n’est plus aussi alerte qu’avant et que l’autonomie se définit autrement.
Lorsqu’on interroge les personnes qui vieillissent, elles veulent rester chez elles le plus longtemps possible. Le rôle de l’ergothérapeute est de conseiller les aménagements sans les imposer afin que la personne soit actrice de son projet pour mieux accepter les préconisations. Pour cela, il faut que la personne comprenne que l’aide extérieure est bienveillante et que l’objectif n’est pas de pointer une difficulté mais de prolonger sa liberté chez soi. Il faut alors apprendre à vivre autrement pour garder son autonomie