La Drees – Ministères chargés de la Santé et des Solidarités vient de publier un rapport dont le titre est ‘Trois quart des Français préféreraient rester à domicile en cas de perte d’autonomie’.
Si cela n’est pas une surprise : 74% des personnes interrogées n’envisagent pas de vivre en établissement, il faut noter que ce chiffre continue d‘augmenter, qu’il varie selon l’âge des personnes interrogées et les revenus et que les plus jeunes sont plus favorables à un vieillissement à domicile que les plus âgés. L’opinion varie aussi selon l’autonomie de la personne interrogée : plus elle est autonome, plus elle souhaite vieillir chez elle. |
Un changement de mentalité très important en 9 ans vis-à-vis des plus âgés se fait sentir puisque (en 2023) 44% des personnes feraient en sorte de pouvoir s’occuper de leur proche à son domicile, contre 25% en 2014. Cette augmentation dénote réellement l’envie de s’occuper de l’autre et de favoriser la solution du domicile.
Et, cette publication étudie la prise en charge de la perte d’autonomie : 69% pensent qu’elle devrait être assurée par les pouvoirs publics, avec des différences selon les revenus. Si le sujet est souvent évoqué, les décisions sont loin d’être prises et promettent des débats intenses. |
La publication commence par la définition même de la perte d’autonomie sur laquelle tout le monde n’est pas d’accord « un besoin d’aide à la réalisation des actes de la vie quotidienne en raison d’incapacités durables ». De notre côté, chez ADAPTIA, nous trouvons que parler de perte d’autonomie a un biais négatif et préférons dire que les ergothérapeutes aident les personnes à retrouver de l’autonomie et du confort dans leurs gestes du quotidien, c’est plus optimiste.
Charlotte Le Blan
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